En quoi ces deux services cloud sont-ils conçus pour des objectifs différents ?
Vous avez une application cloud à déployer, mais vous ne savez pas quel service choisir entre Bigtable et BigQuery ? C’est normal : ils répondent à des besoins très différents, même s’ils font tous deux partie de l’écosystème Google Cloud Platform.
Bigtable est une base de données NoSQL, conçue pour lire et écrire rapidement de très grandes quantités de données. Il est idéal pour les cas d’usage temps réel, comme les applications IoT, les logs système, ou le tracking utilisateur.
BigQuery, en revanche, est un data warehouse cloud, pensé pour analyser des datasets massifs via des requêtes SQL complexes. Il permet de croiser, agréger et explorer des données structurées en un minimum de temps, même sur des pétabytes de data.
Le bon choix dépend donc de votre objectif :
- Stockage rapide et scalable → Bigtable
- Analyse de données à grande échelle → BigQuery
Quelle est la principale différence entre Bigtable et BigQuery ?
Bigtable est une base NoSQL, tandis que BigQuery est un entrepôt analytique SQL.
Autrement dit, Bigtable est optimisé pour écrire et lire rapidement, alors que BigQuery est optimisé pour faire des analyses sur de très gros volumes.
Bigtable gère des tables massives, avec des latences très faibles, et permet de traiter des millions d’opérations par seconde.
Il ne prend pas en charge les jointures SQL, mais il est scalable horizontalement et parfait pour les lectures rapides.
BigQuery, lui, vous permet de faire des requêtes SQL complexes sur des datasets structurés.
Il est particulièrement utile dans les domaines comme le marketing, la finance ou les ressources humaines, où l’on a besoin de rapports analytiques à partir de grandes bases.
Résumé :
- Bigtable = temps réel, haute performance, NoSQL
- BigQuery = requêtes analytiques, SQL, data warehouse
Comment ces services gèrent-ils les données structurées et non structurées ?
BigQuery est conçu pour les données structurées. Il supporte les types SQL standards, les jointures, les groupes, et les agrégations. Chaque champ d’un tableau doit avoir un type précis : string, integer, timestamp, etc.
Bigtable, en revanche, est plus souple. Il stocke les données sous forme de colonnes dynamiques, avec peu de contraintes de schéma.
Il est donc bien adapté pour les données semi-structurées ou non structurées, comme les logs ou les événements utilisateur.
En clair :
- Si vous avez des structures fixes, optez pour BigQuery
- Si vos formats de données varient, préférez Bigtable
L’un est-il meilleur que l’autre pour stocker de très grands volumes de données ?
Les deux sont conçus pour le stockage massif, mais leur approche est différente.
Bigtable excelle sur les volumes très élevés en écriture et lecture rapide, avec un stockage NoSQL horizontalement scalable.
Il peut gérer des milliards de lignes avec une latence très faible, idéal pour des systèmes qui reçoivent des données en continu.
BigQuery, de son côté, est pensé pour le stockage structuré à des fins d’analyse. Il peut contenir plusieurs pétabytes de données, et les analyser avec une grande rapidité, mais il n’est pas fait pour des mises à jour fréquentes ou en temps réel.
Si votre cas d’usage repose sur :
- Un fort volume d’écriture → Bigtable
- Des requêtes analytiques ponctuelles → BigQuery
Peut-on utiliser Bigtable et BigQuery ensemble dans une même application cloud ?
Oui, Google Cloud permet d’intégrer Bigtable et BigQuery dans un même projet. C’est même une approche puissante pour gérer à la fois le temps réel et l’analyse différée.
Par exemple, vous pouvez :
- Stocker les données temps réel dans Bigtable (capteurs, clics, logs),
- Puis les exporter régulièrement dans BigQuery pour faire des analyses ou des rapports business.
Des connecteurs natifs entre les deux services facilitent cette intégration. C’est donc une architecture cloud hybride performante, adaptée aux besoins modernes des entreprises.
En résumé, Bigtable et BigQuery ne sont pas en concurrence, mais complémentaires. Les utiliser ensemble permet d’optimiser votre gestion des données, du stockage à l’analyse.
Comment choisir le bon outil en fonction de votre projet ?
Vous ne savez pas si vous devez utiliser Bigtable ou BigQuery ? Le choix dépend du type de données, de vos cas d’usage, du volume à traiter et de vos contraintes en temps réel, latence ou analyse.
Voici comment identifier la meilleure option pour chaque besoin spécifique.
Quel service faut-il choisir pour les applications en temps réel ?
Bigtable est la meilleure option pour les applications en temps réel. C’est un NoSQL database optimisé pour la lecture/écriture rapide. Il offre une latence faible et un haut débit, idéal pour les systèmes qui doivent réagir immédiatement.
Exemples d’usage : messageries, jeux en ligne, tableaux de bord en direct, IoT.
Lequel est le plus adapté pour l’analyse de données marketing ?
Pour analyser des données marketing, optez pour BigQuery. Ce data warehouse permet d’exécuter des requêtes SQL complexes sur de grands volumes de données structurées.
Il est idéal pour les dashboards marketing, la segmentation client ou le suivi de campagnes en temps différé.
BigQuery facilite aussi l’intégration avec des outils BI comme Looker Studio.
Que faut-il privilégier pour des besoins en faible latence et haut débit ?
Si vous avez besoin de latence très faible et de hauts débits, Bigtable est conçu pour ça.
Il permet de gérer un grand nombre de lectures/écritures par seconde sur des datasets massifs.
C’est une solution cloud fully managed qui s’adapte à vos besoins en évolutivité.
BigQuery, lui, est plus lent pour les requêtes unitaires mais très puissant pour le traitement analytique par lot.
Quelles différences en termes de scalabilité et de performance ?
Bigtable offre une scalabilité horizontale quasi infinie. Il est capable de gérer des milliards de lignes et des pétabytes de données avec une performance stable.
BigQuery, de son côté, est aussi hautement scalable, mais il fonctionne mieux pour les requêtes analytiques massives plutôt que pour des mises à jour fréquentes.
En résumé :
- Bigtable = écriture/lecture rapide, données en flux
- BigQuery = analyse complexe, calculs sur des historiques
Quel outil pour gérer des données provenant de l’IoT ?
Les données IoT sont souvent non structurées, nombreuses et générées en continu.
Bigtable est conçu pour ce type de flux. Il peut stocker, traiter et servir ces données en quasi temps réel.
Il est utilisé dans des cas concrets comme :
- capteurs industriels
- suivi logistique
- objets connectés grand public
Vous pouvez ensuite exporter ces données vers BigQuery pour des analyses plus poussées.
Comment s’intègrent-ils aux autres services Google Cloud ?
Bigtable et BigQuery sont tous deux intégrés nativement à Google Cloud Platform.
Ils se connectent facilement à :
- Dataflow pour le traitement de flux,
- Pub/Sub pour l’ingestion en temps réel,
- Cloud Storage pour l’archivage,
- Vertex AI pour l’analyse prédictive.
Ils font partie d’un écosystème cohérent qui facilite la mise en place de solutions data cloud robustes, scalables et sécurisées.
En bonus : la facturation à l’usage permet de maîtriser vos coûts selon vos besoins réels.
Quels sont les cas d’usage typiques pour Bigtable et BigQuery ?
Vous ne savez pas quel service choisir entre Bigtable et BigQuery ? C’est normal. Ces deux solutions de Google Cloud répondent à des besoins différents, mais complémentaires.
Voici comment mieux comprendre leurs cas d’usage pour faire le bon choix technique et économique, selon la nature de vos données et les objectifs de votre entreprise.
Bigtable est-il une bonne option pour les applications mobiles ou web ?
Oui, clairement. Bigtable est un système NoSQL conçu pour stocker et lire de gros volumes de données structurées avec une latence très faible.
C’est une solution idéalement pensée pour :
- les apps mobiles avec des millions d’utilisateurs,
- les plateformes web à trafic élevé,
- les projets IoT avec des écritures massives en temps réel.
Grâce à sa scalabilité horizontale et son haut débit (high throughput), Bigtable gère des cas d’usage à grande échelle de manière fluide.
Il offre une architecture optimisée pour des opérations rapides et un stockage efficace, sans sacrifier la performance.
Bigtable est une base NoSQL conçue pour la vitesse. Si votre priorité est la réactivité en temps réel, c’est le meilleur choix.
BigQuery est-il optimisé pour le reporting et la BI ?
Absolument. BigQuery est un data warehouse serverless, idéal pour la Business Intelligence, le reporting et l’analyse de données complexes.
Il permet d’exécuter des SQL queries puissantes sur des datasets massifs, sans gérer d’infrastructure.
Les équipes métier, les data analysts et les marketeurs peuvent ainsi :
- croiser des données issues de sources multiples,
- créer des tableaux de bord dynamiques,
- visualiser des KPIs en quelques secondes.
BigQuery est conçu pour les analyses en profondeur, avec un stockage optimisé, une facturation à la requête, et une prise en charge des formats variés.
Besoin d’interroger des téraoctets de données en quelques secondes ? BigQuery est l’outil de référence sur Google Cloud pour la data analytics.
Quels sont les cas concrets d’utilisation des deux services par les entreprises ?
Voici quelques exemples concrets pour mieux visualiser leurs usages complémentaires :
Cas d’usage | Bigtable | BigQuery |
Données de capteurs IoT | ✅ (stockage en temps réel) | ❌ |
Recommandations personnalisées | ✅ (profil utilisateur) | ✅ (analyse comportementale) |
Tableaux de bord marketing | ❌ | ✅ |
Moteurs de recherche internes | ✅ | ❌ |
Analyse financière | ❌ | ✅ |
Données de logs serveurs | ✅ | ✅ |
Conclusion ? Bigtable gère et stocke rapidement des flux continus de données. BigQuery exploite ces données pour produire des résultats analytiques pertinents.
Quels types de données ces services peuvent-ils stocker et analyser ?
Les deux services managent des datasets massifs, mais avec des formats et des fonctions différentes.
- Bigtable fonctionne sur des paires clé/valeur et des colonnes distribuées. Il est optimisé pour les données structurées répétitives, comme des logs, des métriques ou des historiques.
- BigQuery gère des tables relationnelles, des fichiers JSON, du SQL structuré et des formats analytiques. Il est adapté pour des jointures, des agrégations et des analyses de tendances globales.
En résumé :
- Bigtable stocke vite, à grande vitesse.
- BigQuery analyse en profondeur, à grande échelle.
Ces deux services soutiennent vos workloads Big Data, tout en étant fully managed sur la Google Cloud Platform.
En quoi leur architecture technique influence-t-elle les performances ?
Vous voulez faire le bon choix entre Bigtable et BigQuery ? Tout commence par leur architecture technique.
L’une est conçue pour un accès rapide aux données en temps réel. L’autre pour l’analyse massive de datasets structurés via SQL.
Voyons comment leur conception influence la latence, le débit, la scalabilité et la complexité des requêtes.
Bigtable est-il vraiment un système NoSQL distribué ?
Oui, Bigtable est un système NoSQL distribué. Il est basé sur un modèle de colonnes plutôt que de lignes. Chaque ligne est identifiée par une clé unique. Les données sont automatiquement réparties sur plusieurs nœuds, ce qui permet une scalabilité horizontale. Il gère des volumes massifs avec un débit élevé, idéal pour les cas d’usage IoT, logs système ou applicatifs temps réel.
Comment fonctionne l’architecture serverless de BigQuery ?
BigQuery est un data warehouse 100 % serverless. Vous ne gérez aucun serveur, aucune infrastructure. Les requêtes SQL sont exécutées sur une architecture massivement parallèle. Elle permet d’analyser plusieurs pétabytes de données sans configuration. Parfait pour les cas analytiques complexes où la latence n’est pas critique mais la puissance de traitement est clé.
Qu’est-ce que le haut débit de lecture/écriture dans Bigtable ?
Bigtable offre un haut débit de lecture/écriture, même à grande échelle. Il peut gérer des millions d’opérations par seconde. C’est possible grâce à une structure optimisée pour le streaming de données. Les données sont partitionnées dynamiquement pour maintenir des performances constantes. Idéal pour des systèmes à mise à jour rapide comme des métriques, recommandations, ou des flux IoT.
Quelles différences en termes de latence entre les deux outils ?
Bigtable est conçu pour une latence très faible. Il répond en quelques millisecondes, ce qui est crucial pour des applications en temps réel. BigQuery, en revanche, affiche une latence plus élevée, car il traite des requêtes analytique sur des datasets massifs. Si vous avez besoin de réponses instantanées, Bigtable est souvent un meilleur choix. Mais pour des analyses complexes et massives, BigQuery est plus adapté.
Le schéma des tables influence-t-il les performances ?
Oui, le schéma a un rôle essentiel. Bigtable fonctionne mieux avec des schémas stables, à clé unique bien définie. L’ordre des colonnes et la façon dont les clés de ligne sont pensées impactent la latence et le débit. BigQuery, lui, est plus souple mais sensible à la structure des données. Un mauvais schéma peut ralentir les requêtes SQL, surtout avec de grands volumes. Dans les deux cas, bien structurer les données permet d’optimiser le coût et la vitesse de traitement.
Quelle solution est la plus rentable selon vos usages ?
Vous avez des contraintes budgétaires mais devez traiter de grandes quantités de données ? Alors la question du coût entre Bigtable et BigQuery devient stratégique. Mais attention : la solution la moins chère sur le papier ne l’est pas forcément en conditions réelles.
Pour faire le meilleur choix, il faut comprendre les modèles de tarification, les usages spécifiques, et surtout les coûts cachés. Voyons ça ensemble.
Bigtable est-il plus cher que BigQuery ?
Tout dépend de ce que vous faites et comment vous utilisez chaque service. Bigtable facture selon la capacité allouée (stockage + nœuds), tandis que BigQuery applique une tarification à la requête et au volume de données analysées.
Si vous traitez de la lecture/écriture massive en temps réel avec peu de logique analytique, Bigtable peut être plus rentable.
En revanche, pour des requêtes SQL sur de gros datasets, BigQuery devient plus économique.
Conclusion : il n’y a pas de gagnant unique. Le coût dépend des cas d’usage et de la fréquence des accès aux données.
Comment fonctionnent les modèles de tarification ?
- Bigtable facture :
- Par nœud alloué (selon le throughput requis),
- Par Go de stockage,
- Par volume de données lues/écrites.
- BigQuery facture :
- À la requête SQL (par To analysé),
- À l’entrepôt réservé (option Flat-rate),
- Par stockage actif ou longue durée.
BigQuery propose aussi un modèle on-demand, utile si vous exécutez peu de requêtes ou travaillez sur des données ponctuelles.
Quels sont les coûts cachés à anticiper (stockage, requêtes, lecture/écriture) ?
Ne vous fiez pas uniquement au tarif affiché par Google Cloud.
Certains coûts peuvent exploser selon votre architecture :
- Trop de lectures fréquentes sur Bigtable → hausse des frais de throughput.
- Requêtes mal optimisées sur BigQuery → surcoût massif lié aux datasets analysés.
- Duplications de data storage entre services → coût doublé.
Un mauvais partitionnement des tables, une surcharge de complexité analytique, ou un choix de type de stockage mal calibré peuvent vite faire grimper la facture.
Comment optimiser les coûts en combinant les deux services ?
Bonne nouvelle : vous pouvez tirer parti des forces de chaque solution.
Par exemple :
- Utilisez Bigtable pour collecter et stocker en continu des données IoT ou applicatives avec low latency.
- Puis, exportez vers BigQuery pour effectuer des analyses SQL complexes ou générer des dashboards.
Ce duo permet de :
- Séparer la collecte de données temps réel de leur analyse à grande échelle,
- Optimiser le coût global en adaptant la solution au type de traitement,
- Réduire la latence, tout en gardant la puissance analytique du cloud.
En résumé : les bons réflexes pour choisir la solution la plus rentable
- Évaluez précisément vos cas d’usage : fréquence, volume, latence, complexité.
- Comparez les modèles tarifaires selon vos workloads réels.
- Évitez le surprovisionnement (nœuds inutiles, scans trop larges).
- Combinez intelligemment Bigtable et BigQuery si nécessaire.
Prêt à optimiser vos coûts tout en maintenant des performances élevées ? Commencez par analyser vos patterns d’utilisation et testez un proof of concept avec des données réelles.
Comparaisons avancées avec d’autres solutions cloud
Vous hésitez entre plusieurs solutions pour stocker, traiter et interroger de gros volumes de données ?
Avant de faire un choix, il est essentiel de comprendre ce que chaque outil offre, ce qu’il gère bien… et où il atteint ses limites.
Dans cette section, on passe en revue les cas d’usage, les performances, la scalabilité, les latences et les coûts des principaux acteurs cloud. Objectif : vous aider à prendre la meilleure décision, selon votre infrastructure, vos requêtes et la complexité de vos data.
Bigtable vs BigQuery vs Spanner : quelles limites pour chaque solution ?
Bigtable, BigQuery et Spanner sont trois services gérés par Google Cloud, mais leurs usages sont bien différents.
- Bigtable est un NoSQL database pensé pour la lecture/écriture rapide, en temps réel. Il est idéal pour de grandes quantités de données structurées, comme l’IoT ou les journaux d’activité.
- BigQuery est une data warehouse analytique. Il traite d’énormes volumes via des requêtes SQL, avec un focus sur les analyses complexes.
- Spanner combine SQL, disponibilité globale et cohérence forte. Il est utilisé pour des bases transactionnelles de niveau entreprise.
Chaque outil est optimisé pour un besoin spécifique : il ne s’agit pas de choisir “le meilleur”, mais le plus adapté à vos cas d’usage.
En quoi BigQuery diffère-t-il de Snowflake ?
BigQuery et Snowflake sont deux outils cloud de data analytics très puissants. Mais leurs approches sont diffèrentes.
- BigQuery est serverless. Il ne demande pas de gestion d’infrastructure et s’adapte automatiquement à vos charges.
- Snowflake repose sur une séparation stockage/calcul plus granulaire, ce qui permet de scaler indépendamment chaque partie.
- Côté coût, BigQuery facture à la requête, là où Snowflake facture à la durée d’exécution.
Si vous travaillez déjà avec des produits Google, BigQuery s’intègre mieux avec l’écosystème. Mais Snowflake peut être plus souple si vous avez des besoins multicloud.
Que vaut Bigtable face à DynamoDB d’AWS ?
Bigtable et DynamoDB sont deux bases NoSQL conçues pour la vitesse et la scalabilité massive.
- Bigtable offre une latence ultra-basse et une gestion efficace des lignes et colonnes, parfait pour les data time-series.
- DynamoDB, de son côté, propose une interface clé-valeur très simple, avec un modèle de facturation prévisible.
Mais attention :
- Bigtable est plus adapté aux applications analytiques complexes.
- DynamoDB est souvent préféré pour des services web légers et une expérience développeur rapide.
Votre choix dépendra du volume, de la structure des données et de votre cloud provider actuel.
Peut-on comparer Bigtable à Cassandra pour des besoins distribués ?
Oui, car Cassandra et Bigtable partagent une même philosophie : NoSQL, haute disponibilité, scalabilité horizontale. Mais dans les faits, plusieurs différences majeures apparaissent :
- Bigtable est un service managé : pas de serveur à maintenir, vous vous concentrez sur les queries et les data.
- Cassandra, open source, demande une gestion complète du cluster. Elle offre plus de liberté, mais plus de complexité.
- Bigtable est plus performant sur les lectures massives, avec un temps de réponse constant.
Si vous avez besoin d’une solution distribuée prête à l’emploi, Bigtable est souvent plus simple à déployer.
Que choisir entre BigQuery, Bigtable et Firestore ?
Voici un comparatif clair et utile pour ceux qui hésitent entre ces trois produits :
Service | Cas d’usage principal | Type de données | Avantage clé |
BigQuery | Analyse de large datasets via SQL | Structurées | Analytics puissant, requêtes complexes |
Bigtable | Traitement temps réel, logs, IoT | Structurées (NoSQL) | Ultra-rapide, scalable |
Firestore | Applications mobiles / web | Semi-structurées | Temps réel, faible latence |
Ne confondez pas usage analytique et usage applicatif. Pour l’analyse à grande échelle, BigQuery reste le choix optimal. Pour des app mobiles ou des données souvent mises à jour, Firestore est plus adapté. Et pour des volumes massifs en lecture/écriture, Bigtable est imbattable.
Résumé : que retenir pour faire le bon choix ?
Vous êtes encore hésitant entre Bigtable et BigQuery ? Voici un résumé clair pour vous aider à prendre la meilleure décision, en fonction de vos données, de vos besoins métiers et de votre infrastructure cloud.
BigQuery est conçu pour les requêtes analytiques sur de grands volumes de données structurées, avec une logique SQL et une architecture serverless.
Bigtable, de son côté, est un NoSQL database à faible latence et haut débit, idéale pour des accès rapides et des écritures intensives en temps réel.
Chaque outil a été conçu pour un usage spécifique. Ne les comparez pas uniquement en termes de performance brute : tout dépend de ce que vous voulez faire, à quel moment, et avec quel type de données.
Tableau comparatif des fonctions clés
Fonction / Critère | BigQuery | Bigtable |
Type de base | Data warehouse (SQL) | NoSQL database (wide-column) |
Données traitées | Structurées (tableaux, analytics) | Semi-structurées ou IoT |
Cas d’usage typiques | Reporting, BI, analyse marketing | Logs, IoT, systèmes temps réel |
Volume supporté | Jusqu’à des pétaoctets | Données massives, avec écriture rapide |
Latence | Moyenne, adaptée à l’analyse | Très faible, conçue pour le temps réel |
Débit lecture / écriture | Optimisé pour requêtes massives | Haut débit, écritures rapides |
Coût | Basé sur le volume de requêtes | Basé sur le stockage et l’activité |
Langage de requête | SQL standard | Pas de SQL natif, accès via API |
Scalabilité | Automatique, serverless | Scalable horizontalement |
Intégration avec d’autres services GCP | Forte (Looker, Data Studio, AI Platform…) | Forte (Pub/Sub, Dataflow, etc.) |
Astuce : Ne choisissez pas un outil « meilleur », choisissez celui qui correspond à vos cas d’usage.
Recommandations selon les cas d’usage métier
Vous travaillez dans le marketing ou la finance ? Optez pour BigQuery. Vous aurez besoin de requêtes complexes, de dashboards et de data analytics fiables.
Votre application gère des objets connectés, des capteurs, ou des logs en temps réel ? Alors Bigtable est fait pour vous. Son faible temps de réponse et sa capacité à traiter de très nombreux événements par seconde en font un choix idéal.
Vous développez une application SaaS avec des volumes modérés ? BigQuery suffit souvent pour analyser les usages clients et produire des rapports périodiques, sans vous soucier de la gestion serveur.
Conseils pour intégrer les deux services ensemble
Pourquoi choisir l’un ou l’autre, quand vous pouvez utiliser les deux intelligemment ?
- Bigtable collecte, stocke et alimente des données brutes en continu.
- BigQuery interroge ces données périodiquement, pour fournir des résultats exploitables dans vos dashboards ou analyses internes.
Exemple concret : Un système IoT envoie en temps réel les données dans Bigtable. Puis, chaque heure, un pipeline Dataflow les transforme et les charge dans BigQuery pour l’analyse.
Ce combo offre à la fois la vitesse de Bigtable, et la puissance analytique de BigQuery.
En résumé (bullets à insérer en fin de section pour action) :
- Bigtable = stockage NoSQL rapide, idéal pour du temps réel.
- BigQuery = entrepôt SQL puissant, taillé pour l’analyse complexe.
- Les deux peuvent être complémentaires, surtout pour les architectures data-driven évoluées.
Prêt à faire le bon choix ? Commencez par identifier vos types de données, vos usages quotidiens et vos besoins de performance. Ensuite, choisissez la solution cloud qui aligne coût, scalabilité et simplicité.
FAQ : les réponses aux questions fréquentes
What is the difference between GCP Bigtable and BigQuery ?
Bigtable est une base de données NoSQL optimisée pour l’écriture, la lecture rapide et la scalabilité horizontale. Elle gère des milliards de lignes avec une latence très faible.
BigQuery est un entrepôt de données conçu pour exécuter des requêtes analytiques complexes sur de très larges datasets. Il utilise le SQL pour analyser, agréger et traiter des données structurées.
En résumé :
- Bigtable est idéal pour le temps réel, l’IoT, ou les flux continus de données.
- BigQuery est parfait pour les requêtes analytiques, le reporting ou la business intelligence.
Does Google still use Bigtable?
Oui, Google utilise toujours Bigtable en interne. C’est même une technologie clé dans plusieurs de ses produits majeurs, comme Search, Maps ou YouTube.
Bigtable reste un système éprouvé pour stocker et accéder à de grandes quantités de données structurées avec vitesse et précision. Il fait partie des services les plus robustes du Google Cloud Platform.
What is Bigtable good for ?
Bigtable est excellent pour les cas d’usage nécessitant :
- une faible latence,
- un haut débit,
- une capacité à gérer des volumes massifs.
Il est souvent utilisé pour :
- les logs serveurs,
- les données IoT,
- les profils utilisateurs,
- les systèmes de recommandation,
- et la publicité temps réel.
C’est le meilleur choix pour les entreprises qui ont besoin d’un système rapide, évolutif, et entièrement managé pour des données structurées.
Is BigQuery OLTP or OLAP?
BigQuery est un outil OLAP (Online Analytical Processing). Il est conçu pour exécuter des requêtes analytiques sur de très grandes quantités de données.
Il n’est pas adapté à la gestion de transactions unitaires comme dans un système OLTP (Online Transactional Processing). BigQuery permet plutôt de :
- agréger,
- filtrer,
- analyser des données à l’échelle petabyte.
Il est donc idéal pour le reporting, la visualisation, les dashboards et la prise de décision data-driven.