Surmenage & burn-out : voie sans issue pour les développeurs ?

Dans le secteur du jeu vidéo, les succès s’enchaînent pour les développeurs et les éditeurs à l’image d’un Rocktar Games, Ubisoft et tant d’autres. Néanmoins, ces succès commerciaux ne sont pas dénués de critiques dans le domaine des ressources humaines. Il semblerait qu’il existe des aménagements suspects dans les horaires de travail des employés.

Le crunch est-il un sort assigné seulement au développeur de jeux vidéo ?

Dans l’univers du jeu vidéo, la pratique du crunch est monnaie courante. Elle fait même partie du processus de la conception d’un jeu vidéo. Ce dispositif consiste à travailler à haute fréquence, pendant plusieurs semaines, voire même plusieurs mois, afin d’achever le projet en cours et de commercialiser le jeu vidéo dans les temps impartis. Mais c’est sans compter sur la mise en lumière et la reconnaissance légale du burn-out. En effet, le burn-out est reconnu depuis peu comme une maladie professionnelle. À présent, elle est clairement identifiée et les développeurs ont désormais des recours contre des conditions de travail abusives.

Par ailleurs, la pratique du crunch ne concerne pas uniquement le secteur du jeu vidéo. Non seulement le crunch concerne les développeurs, mais il s’est démocratisé dans certaines entreprises en dépit des nouvelles directives européennes. Et une formation gestion de projet n’est jamais de trop pour éviter aux entreprises des coûts imprévus.

Le surmenage est un coût pour l’entreprise

Cela ne fait aucun doute, les développeurs enchaînent les périodes de crunch pour livrer à temps un projet. Et d’après la consultation de quelques développeurs, ces pratiques serait la résultante de méthodes de management inadaptées. En effet, l’inefficacité de ces méthodes managériales seraient à l’origine d’un manque à gagner pour les entreprises : 300 000 milliards de dollars selon l’étude Harris Poll et Stripe. Les entreprises n’exploiteraient pas les meilleures compétences de leurs développeurs. À cela s’ajoute le manque de développeurs sur le marché. Une problématique qui n’est pas sans mettre dans l’embarras les sociétés d’éditeurs et de développeurs face à la digitalisation des services. Une formation chef de projet est souvent une excellente solution pour identifier les enjeux stratégiques et techniques d’un projet interactif.

Le challenge est immense et la main d’oeuvre a encore du mal à poindre le bout de son nez. Sans compter que le métier de développeur est encore trop méconnu du grand public. Les fonctions du développeur ont besoin d’être déterminées au risque de voir une augmentation de burn-out chez les développeurs.

Les raisons professionnelles du burn-out chez le développeurs

Les causes du burn-out chez les développeurs sont nombreuses et elles ne sont pas toujours relatives aux techniques de management et à l’organisation de travail. Il existe plusieurs signes avant-coureurs d’un burn-out.

Le premier est la routine. Chez le développeur, elle se manifeste par un cadre de travail relativement triste. Il est vivement conseillé aux développeurs de consacrer 1/5 de son temps à la découverte de nouvelles technologies.

Dans son activité, le développeur est souvent confronté à la solitude. Rencontrer ses collègues, participer à une conférence peuvent être la solution pour rompre avec la solitude.

La répétition des tâches est source d’ennui. Si l’ennui s’invite dans votre travail, il n’est jamais de trop de revoir son organisation de travail. Et une formation gestion chef de projet pour gravir l’échelon supérieur peut casser justement cet ennui.

L’absence d’un cadre de travail peut rapidement s’avérer une contrainte de taille. D’autant plus que c’est un métier qui a la possibilité de s’exercer en télétravail. La vie personnelle et professionnelle ont tendance à se confondre. Un aménagement de temps de travail et de repos est vivement recommandé dans le contexte du télétravail.

Solutions pour prévenir contre le burn-out

D’autres causes, mais personnelles, peuvent être à l’origine de moments difficiles dans le cadre d’un travail de développeur. Et pour ce dernier, quelques solutions existent pour se défaire d’un rythme de travail devenu trop présent dans sa vie intime.

La première solution est de s’accorder du temps pour soi-même, et ce, sans culpabilité aucune. Le plaisir d’une activité peut prendre sens en dehors de la sphère professionnelle. Par exemple, jouer à la console avec des collègues de travail chez soi.

Autre solution, et pas des moindres, la place du développeur sur le marché. La pénurie des développeurs situe ce dernier en position de force pour négocier son contrat de travail.

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